Les entités et égrégores, mémoire des lieux, mythe ou réalité: interview d’Alain Fournier

Les entités et égrégores, mémoire des lieux, voilà des termes qui habituellement suscitent des réactions d’ordres divers tels que: ignorance totale, incrédulité, rejet, peur, (in)compréhension, moqueries, …

Mais de quoi parle-t-on au juste, est-ce un mythe ou une réalité, … ?

Alain Fournier nous en propose ici sa vision, grâce à l’interview qu’il nous a accordée lors de son passage dans la région.
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Alain Fournier a plusieurs cordes à son arc et plusieurs casquettes à sa disposition, dont:

• Conseiller en relations humaines, « Conscience & évolution holistique de l’être »,
• Coach en comportements & Harmonisation des énergies,
• Libérations des mémoires et énergies subtiles des maisons,
• Animateur de formations diverses,
• Conférencier,
• Auteur & éditeur d’ouvrages de bien-être.

Ces casquettes sont quelque part toutes en relation avec le bien-être, et dans ses livres, il y en a un qui a retenu mon attention: « Mémoires du vécu, pollutions & énergies subtiles des maisons ».

Les entités et égrégores, mémoire des lieux: les définitions d’Alain Fournier

Jean-Louis : Alain Fournier, bonjour, et merci pour cette interview que tu nous accordes malgré un agenda bien chargé.
Alors Alain, peux-tu nous dire de quoi on parle au juste?

Alain Fournier : En fait, principalement du principe des mémoires, des entités, des égrégores, consistant à rechercher les informations subtiles qui vont rester imprégnées dans nos maisons. Ce qui est différent de la géobiologie qui a d’autres spécificités.

Ici il s’agit d’aller chercher des informations sur des climats qui ont existé. Les gens mémorisent facilement, ici il y a eu un suicide, donc il y a sûrement une énergie négative.
Alors qu’en fait, il y a eu beaucoup de tensions, de disputes, de maladies, des problèmes d’héritage, des jalousies, …. tout çà va générer des charges négatives.

Ces charges négatives vont attirer ce que personnellement je vais principalement chercher : entités, égrégores et mémoires installées.

Jean-Louis : Peux-tu expliciter ces différents termes ?

Alain Fournier  : Les entités, ce sont des âmes qui n’ont pas quitté le bas astral, et qui vont systématiquement être négatives puisqu’elles viennent pomper nos énergies, parce qu’il leur manque un pôle.
Si on prend le principe du courant, elles n’ont plus qu’un fil, donc il leur manque un pôle, elles ne savent plus partir, elles pompent les énergies, pouvant aller jusqu’à des très agressives.

Les égrégores, ce sont des concentrations de ce qu’on peut appeler de climats négatifs, les climats de tensions, les climats de colères, d’agressivité, … Souvent dans les maisons, on ressent cela. On sent un bien-être, ou bien une lourdeur, une atmosphère.

Les mémoires, c’est vis à vis des objets. Les objets peuvent s’imprégner, pas pour les raisons auxquelles on croit souvent du style « çà a appartenu à ma grand-mère », …
En fait certains objets, à un moment donné, vont devenir antenne et vont capter la charge. Donc quand on a vidé les entités, il est important de bouger la charge pour ne pas laisser un antenne qui ré-appellera de nouvelles énergies négatives.

 Jean-Louis : Quelle est la différence principale entre les « mémoires » au sens large et «égrégores » ?

Alain Fournier : La mémoire est une vibration non qualifiée.
L’égrégore à la base signifie « forme pensée » conçue par un groupe de personnes.
Symbolique bien connue le signe de la croix est un égrégore de protection, dans la conviction des personnes, il sert à protéger.

Ce que j’appelle ici égrégore, les climats de haine, les climats de rancoeur, les différents sentiments vont émettre une charge avec une vibration bien spécifique, alors que la mémoire en a une que l’on ne nomme plus, que l’on ne sait plus trop bien définir et qui reste imprégnée sur certains objets.

Les entités et égrégores, mémoire des lieux: leurs effets sur la santé et le bien-être suivant Alain Fournier

Jean-Louis : En quoi cela va-t-il influencer le bien-être et la santé des personnes qui vivent dans des lieux imprégnés de ces énergies subtiles?

 Alain Fournier : Si l’on prend par exemple une entité suicidée qui est restée dans la maison, il est très logique de réaliser qu’une personne en faiblesse psychologique, va être influencée par cette problématique qui pourrait éventuellement, à un moment donné mener au suicide.
Donc cette personne va être très vulnérable à ce climat. C’est un peu comme si, on pourrait imaginer que l’on fonctionne sur pile et puis qu’à un moment donné, de manière inconnue, il y a une batterie qui va venir s’appuyer, se coller, et qui elle, reste en permanence sur cette vibration.

Ce qui veut dire que si la personne travaille son mal-être, elle pense qu’elle s’en sort et pourtant elle réalise qu’elle reste toujours fragile. Ce qui est logique parce que derrière elle, il y a une énergie qui continue elle, sans cesse d’émettre sa vibration telle qu’elle l’avait avant de décéder. Voilà le grand concept.

Jean-Louis : On entend souvent dire que les personnes qui recherchent une maison sont attirées par une énergie en phase avec la leur. Es-tu en train de dire que des personnes peuvent être attirées par des maisons qui présentent ce type d’énergie là ?

Alain Fournier : Oui. Si l’on se réfère au grand concept bien défendu, notamment par Isaac Bentov, sur le principe vibratoire de tout ce qui est dans l’univers, automatiquement, les vibrations s’attirent l’une l’autre. Les vibrations de même polarité, de même source vont s’attirer.

Ce qui veut dire que cela devient très logique d’imaginer que si nous nous trouvons à un moment donné à 10 couples devant un building d’une centaine d’appartements avec 10 appartements vides, nous allons dialoguer, transiger, … et à un moment, nous serons tous installés dans un appartement.
Si après coup, on fait un test, on va se rendre compte que l’on est chacun dans un appartement qui a des énergies qui correspondent assez bien à notre vécu.

Jean-Louis : Donc en fait, en l’occurrence, c’est le contraire de l’électricité classique où le positif attitre le négatif, ici les positifs s’attirent entre eux, idem pour les négatifs ?

Alain Fournier : Oui, les pôles similaires s’attirent entre eux, quoique parfois, les opposés peuvent aussi s’attirer. Ce n’est effectivement pas systématiquement les similaires.

On peut aussi aller dans une maison où il y a des polarités bienveillantes avec nous.
On parle toujours de l’aspect négatif car on parle de libérer, mais le concept est effectivement valide dans les 2 sens.

Jean-Louis : Et alors l’impact sur la santé et le bien-être va être dans un cas positif, et négatif dans l’autre ? Et dans ce cas positif, est-ce systématiquement positif ?

Alain Fournier : Si la maison est positive, totalement positive, il n’y a pas besoin d’aller y travailler, pas besoin d’aller bouger les mémoires.
Il faut savoir que la différence entre la vibration positive ou la mémoire positive, et encore plus l’entité positive, ne s’impose jamais. Elle vient quand vous l’appelez, mais repart après, elle a d’autres choses à faire.

Alors que la charge négative, elle s’incruste, elle s’installe.

Et donc, quand c’est du positif, c’est ponctuel, çà va, çà vient, et le climat se ressource en permanence et l’ambiance devient positive. Mais ces entités positives, elles ne restent pas, alors que les entités négatives, quand elles sont installées, en arrière d’une personne ou d’un lieu, elles deviennent statiques.

 Jean-Louis : Il vaut peut-être mieux parler de bénéfique-nocif que de négatif-positif ?

Alain Fournier : Oui. En fait rien n’est absolument positif ou négatif. Le négatif est parfois nécessaire pour pouvoir repartir vers le positif. Cela peut déclencher un déclic.

Çà me rappelle la cas d’un monsieur qui savait qu’il était dans une maison, et que c’était limité dans le temps et ne savait pas pourquoi.
Il s’est cassé la jambe dans un accident avant que je n’arrive, il était donc présent quand je suis arrivé à cette maison, ce qui n’était pas prévu au départ.
Et c’est lui qui devait tout comprendre dans ce que nous avons trouvé avec ces énergies. Il a compris, il a travaillé, puis il a déménagé, parce qu’il savait alors qu’il n’avait plus rien à faire là.
Et pourtant ce monsieur était très cartésien à la base.

Les entités et égrégores, mémoire des lieux: les preuves

Jean-Louis : Justement vis à vis des cartésiens, qui tout comme d’autres veulent voir, avoir des faits, des preuves, que peux tu dire à ce sujet ?

Alain Fournier : La première chose, c’est que moi-même, je suis un cartésien de source. J’ai accepté les découvertes tout en les remettant en question très souvent, mais pas en question absolue, je voulais essayer de voir jusqu’où elles étaient effectivement valables.

Les éléments qui m’ont amené, ….   je pense que c’est la meilleure manière pour parler au cartésien, c’est de lui expliquer comment moi, j’ai passé cette frontière.
Les éléments qui ont été les plus marquants pour moi, c’est un appartement dans lequel un enfant refuse depuis le premier instant de dormir dans sa chambre, il y joue mais n’y dort pas.
Quelques mois plus tard, on me demande de passer, et je demande que l’on ne donne aucune information à l’enfant, même pas que quelqu’un va venir.
On fait le travail pendant son absence. Il rentre de l’école, et le jour même, (la mère m’a d’ailleurs téléphoné tout de suite) il va jouer dans sa chambre, puis vient trouver sa mère et lui dire : « Maman, je suis tout de même grand, j’ai 4 ans, il serait temps que je dorme dans ma chambre ». Il s’installe alors dans sa chambre, et y dort. Il n’était pas du tout informé de ma venue.

Deuxième info qui m’a fort interpellé, et cela s’est passé ici dans la région, pas loin de Virton.
Une toute petite vieille maison, avec un petit living, de 3 m sur 2,5m , quelque chose ainsi, avec un feu ouvert et un escalier montant à l’étage. Le chat, quand il descend de l’escalier, il passe le long du mur, il parait qu’il s’est même déjà brûlé avec le feu ouvert, il ne traverse jamais la pièce.
Je fais le travail, nous dialoguons avec le monsieur, après, le chat rentre en courant, et traverse directement la pièce.

Là pour moi, ce sont 2 des principaux déclics, majeurs, je veux dire, j’ai eu plein d’autres informations, j’ai mis en doute plein de choses, j’ai recontrôlé et je me rends compte que les preuves arrivent par l’extérieur.

Il m’arrive de donner des informations à des gens en disant : voilà, les entités qui étaient ici sont de tel et tel genre, il s’est apparemment passé un tel drame (quelque chose d’absolument inconnu).
Et puis quelques mois après, la personne apprend qu’à cet endroit, effectivement 40 ans avant, il y a eu un tel drame dans la maison.

Tout cela m’amène à dire : je ne peux pas créer, je ne peux pas décider. L’animal et l’enfant sont les personnages les plus instinctifs, et sont rentrés tout naturellement, et n’ont plus eu de problèmes.

Cela a vraiment été des déclencheurs majeurs pour me dire « ok », ce n’est pas une preuve absolue, mais tu n’auras pas beaucoup de plus lourd.

Le temps passe si vite, je vous propose un petit break, la suite donc au prochain épisode, dans lequel Alain Fournier va nous dévoiler entre autres choses :

• comment reconnaître les signes qui indiquent la présence de ces charges négatives,

• quelles sont les solutions,

• quelles sont les implications,

• etc.

Et vous, avez-vous déjà été confronté à ce type d’énergie ? Qu’avez-vous fait ?
Suite à ce premier épisode, quels sont vos ressentis sur le sujet ?

A bientôt pour la suite