L’eau pure, clé de la santé

L’eau pure est source de vie et clé de la santé, mais quelles caractéristiques l’eau doit-elle avoir pour être qualifiée d’eau pure, dans le sens de pouvoir remplir pleinement son rôle de source de vie, et nous aider à être en bonne santé.

Nous avons vu dans l’article précédent « l’eau, source de vie, clé de la santé », les rôles majeurs de l’eau dans notre corps pour nous assurer santé et bien-être, ainsi que la problématique liée à l’eau généralement disponible et ses diverses pollutions, si bien qu’une eau pure est devenue très rare.

L’eau, c’est bien plus qu’une simple molécule, c’est de la chimie, de la physique, de la biologie, de l’énergie, … et la vie, le tout à la fois.

Passons donc maintenant en revue les principales caractéristiques physico-chimiques que l’eau doit avoir pour être une « eau pure » ou une « eau santé » (ce qui est très différent d’une eau potable, au sens « normes » du terme).

L’eau pure, qualités physiques et chimiques

Pour avoir une eau de qualité, bénéfique à notre santé (que nous appellerons ci-dessous « eau pure » pour faire simple), quelles caractéristiques l’eau doit-elle avoir ?
Nous abordons l’aspect « classique », physique, chimique et biologique, puis ensuite, son aspect « énergétique ».

D’un point de vue physico-chimique, 4 grandes caractéristiques sont capitales pour que l’eau soit qualifiée d’eau pure, et puisse pleinement remplir ses différents rôles « biologiques » dans notre corps:

• Le potentiel d’Hydrogène (pH)
• Le coefficient d’oxydoréduction (rH2)
• La résistivité (rô)
• La tension superficielle

Ces paramètres, mis en exergue via la bio-électronique, doivent être caractérisés à une température donnée.

L’eau pure et le potentiel d’Hydrogène (pH)

Le pH correspond à une indication de la concentration de protons (H⁺ en l’occurrence) et qui décrit la nature acide (<7), neutre (=7) ou alcaline (>7) du milieu.
Il est souvent qualifié de facteur magnétique. C’est la capacité énergétique de l’eau.

Pour les amateurs, le pH = – log(H⁺) ou encore = – log(H₃O⁺) puisque l’on est toujours en présence d’eau.

L’échelle va de 1 à 14, mais n’est pas linéaire, la zone neutre est extrêmement sensible, elle varie très rapidement.
Le pH a un effet significatif pour notre santé.
Ainsi le pH de l’eau est important pour

• son rôle de catalyseur dans la majorité des réactions biochimiques,
• une bonne assimilation des métaux, vitamines, sels minéraux, protéines

Pour notre « eau pure », le pH devrait être légèrement acide, idéalement autour de 6,8, ce qui est très peu souvent le cas dans l’eau de distribution, comme de l’eau en bouteilles, quoique il soit possible d’en trouver.

L’eau que nous consommons va affecter le pH de différents organes qui ont besoin de conditions bien spécifiques pour un fonctionnement optimal.
Un déséquilibre acido-basique va donc affecter les différents systèmes organiques de notre corps (sang, reins, bouche, …) qui va finalement provoquer des troubles fonctionnels et des maladies métaboliques potentiellement graves.

Une eau basique ou alcaline (pH élevé) entretient un pH élevé dans l’intestin, milieu favorable pour les bactéries dites de « putréfaction » (libérant par exemple de l’ammoniac), au détriment des bactéries de « fermentation » (comme bifidum) qui elles préfèrent un milieu légèrement acides, celles-ci fabriquent les vitamines B ou K, et réparent les muqueuses.

Quelques exemples de problèmes résultants d’un pH organique anormal :

• quand trop acide :
  • ulcère de l’estomac
  • sensation de brûlures pendant la digestion
  • mycoses digestives
  • inflammation des gencives
  • rhumatismes
  • diabète
  • artériosclérose
  • migraines chroniques
  • coliques
  • fermentations intestinales
  • troubles nerveux
  • cheveux gras
  • maladies de la peau
  • hémorroïdes
  • sinusite chronique,
  • maladies du sang
  • obésité, …
• quand trop basique :
  • calculs rénaux
  • cystites chroniques
  • eczémas
  • peau sèche
  • maladies infectieuses chroniques
  • maladies virales
  • constipation chroniques
  • retard à la digestion
  • cholestérol
  • troubles hormonaux
  • maladies du sang, …

Pour info, voici quelques valeurs de pH pour des produits divers :

L’eau pure et le coefficient d’oxydoréduction (rH2)

Le coefficient d’oxydoréduction (rH2) mesure le potentiel d’électronisation de la solution, et par conséquent la concentration en électrons. Il est souvent qualifié de facteur électrique.

C’est la capacité régulatrice de l’eau.

Il est fonction du pH et du potentiel redox E, suivant l’équation rH2 = 33,3*E + 2*pH (dérivée de l’équation de Nernst) ; pH et rH2, correspondant à des échanges de protons et d’électrons qui mettent en oeuvre des micro-courants électriques de tension E (appelée potentiel redox, et s’exprimant en millivolts (mV)).

La valeur seule de E (potentiel redox) souvent utilisée pour des appareils de traitement de l’eau n’est donc pas suffisante pour déterminer la qualité de l’eau. Une quantité quasi infinie de couples pH et rH2 sont possibles pour un même E, combinaisons biologiquement bonnes ou mauvaises. Il est par contre souvent utilisé car plus facile à mesurer que le rH2.
Pourtant, une fois le potentiel redox E mesuré, ainsi que le pH, on peut facilement en déduire le rH2.

Le rH2 a une échelle allant de 0 à 42, le neutre étant à 28.
Quand il est plus petit que 28, on parle d’eau réductrice ou anti-oxydante (tendance à donner ses électrons surnuméraires). La réduction a en général un effet bénéfique de reconstruction cellulaire.
Quand il est plus grand que 28, on parle alors d’une eau oxydante (tendance à capter ses électrons manquants). L’oxydation a un effet délétère de combustion.

À noter que seules les molécules d’eau et de monoxyde de carbone possèdent la caractéristique de pouvoir être alternativement oxydantes et réductrices.

Pour notre « eau pure », le rH2 idéal pour la santé est de 21, soit de l’eau légèrement réductrice ou anti-oxydante. Avoir un nombre d’électrons libres suffisants dans notre corps procure un milieu propice au système immunitaire.
C’est un paramètre important pour la biolélectronique, qui a établi une grande corrélation entre pH et rH2 avec la santé, et tout particulièrement pour le rH2 du sang (idéal à 21), de la salive (22) et de l’urine (24).

Si le rH2 diminue, il y a réduction, donc augmentation du nombre de protons, et manque d’oxygène.
L’excès de réduction se traduit alors par de la fatigue, comas, asphyxie.

Dans le cas contraire, il y a oxydation, l’excès d’oxydants conduisant à: insomnie, constipation, vieillissement, infarctus, cancers, thromboses.

Une anomalie rH2 du sang montre que le sang n’a plus la capacité de récupérer l’oxygène au niveau des poumons. Pour la salive, il peut indiquer une anomalie dans le système digestif.

Pour l’eau, un rH2>24 peut déjà amener des problèmes digestifs, cutanés, … ainsi que de l’angoisse ; au-delà de 25, des problèmes psychosomatiques ; > 26, insomnie et névrose ; > 27, un système immunitaire affaibli ; et > 28 de graves défaillances du système immunitaire.

Or, la plupart des eaux de distribution, du robinet ont un rH2 supérieur à 27, bien souvent >30, les traitements divers, stagnation dans les conduites, … n’aident pas.
Pour l’eau en bouteille, le rH2 varie en général de 25 à 30, principalement en raison des conditionnements inadaptés, et aux longs délais entre l’embouteillage et sa consommation.
On est loin donc loin de « l’eau pure » recherchée.

La résistivité représente la résistance du milieu au passage d’un courant, ou de charges électriques, c’est donc le contraire de la conductivité. Cette résistivité rô ou ρ s’exprime en ohms (Ω).
C’est une indication de la charge minérale du milieu, ou de la quantité de matière dans l’eau, et qui n’est pas de l’eau.

Plus l’eau contient d’ions en solution, plus l’eau est conductrice et le nombre d’ohms faible. À contrario, plus l’eau est pure, plus sa résistivité augmente (ou sa conductivité diminue) et le nombre d’ohms est élevé. L’eau pure prend ici tout sons sens.

Pour une eau pure, et une bonne santé, la résistivité de l’eau devrait être élevée, supérieure à 15000, voire 20 000 Ω.
C’est capital pour un bon fonctionnement des reins (principe d’osmose et contre-osmose), et donc de l’élimination des toxines et la purification du sang.

D’autre part, une eau pure est aussi plus résistante aux perturbations électromagnétiques, pollution de plus en plus courante et forte.

Cela va à l’encontre de croyances tenaces qui pousseraient à boire de l’eau fortement minéralisée, et qui serait bonne pour la santé. Concernant ces fausses croyances, 2 points importants :

1. Ces minéraux ne sont pas directement assimilables par l’organisme. Pour ce faire, ils devraient avoir un radical organique qui est seulement apporté par assimilation par les plantes. C’est donc principalement via les fruits et légumes que notre corps peut assimiler les minéraux dont il a besoin.

2. Si l’eau est fortement minéralisée, sa résistivité va donc être faible, voire très faible, et cela va créer de gros problèmes de fonctionnement des reins (calculs, …), empêcher l’élimination des toxines, … pouvant créer un empoisonnement du sang. Ces minéraux vont petit à petit encrasser notre corps.

Or, la résistivité de l’eau du robinet est bien souvent < 2000 Ω, et celle des eaux en bouteille, généralement entre 500 et 5000 Ω.
Nous sommes à nouveau généralement bien loin d’une eau pure, bien qu’il soit à ce niveau possible d’en trouver.

La tension superficielle, aussi appelée interaction électrique de van der Waals représente le lien électrique, ou la cohésion intermoléculaire entre les molécules d’eau qui sont en surface et celles qui ne le sont pas. Cette tension superficielle engendre à la surface de l’eau une sorte de « peau d’eau ».

L’unité de mesure de cette force est la dyne, et équivaut à la force nécessaire pour pénétrer la « peau de l’eau » (d’une masse de 1 gr avec une accélération de 1 cm/sec²).

Ce phénomène est lié à la minimisation de l’énergie de surface, l’énergie étant minimale lorsque la surface est minimale ==> la goutte d’eau qui correspond à la plus petite surface possible. C’est pourquoi, lorsque 2 gouttes d’eau se rencontrent, elles vont former une nouvelle et seule goutte d’eau.

 Ce niveau est représentatif du pouvoir « mouillant », hydratant, ou répulsif de l’eau.

C’est une des bases des échanges du métabolisme humain.
Alexis Carrel (prix nobel), l’a bien résumé : « Si les nutriments ne peuvent pénétrer dans les cellules à cause d’une tension superficielle élevée de l’eau, alors les cellules se déshydratent et meurent de l’accumulation de leur propres déchets. »

Une faible tension superficielle de l’eau est donc capitale, car source de la vie cellulaire. La tension superficielle optimale pour notre « eau pure » est de 45 dynes. C’est à ce niveau que son pouvoir est le plus mouillant, hydratant, optimisant ainsi la pénétration dans les cellules et l’élimination des toxines.

 Or la tension superficielle de l’eau de distribution est généralement de l’ordre de 73 (70 à 100) dynes (entre 20 et 25 ⁰c), à nouveau bien loin de notre « eau pure », ce qui va provoquer une déshydratation des cellules et leur vieillissement prématuré.

L’eau pure, qualités physico-chimiques : résumé

Voilà pour les qualités physico-chimiques principales que l’eau doit avoir pour être qualifiée d’ « eau pure », d’ « eau santé ».

En résumé :

• pH, optimum 6.8, acceptable de 6 à 6.9

• rH2, optimum 21, acceptable de 20 à 24

• rô (ρ), optimum > 20 000 Ω

• tension superficielle, optimum 45 dynes

Bien sûr, vous l’aurez deviné, cela n’est pas encore suffisant, car une autre caractéristique est capitale, c’est la qualité énergétique, de vie.

Sans cela, tous ces efforts pour atteindre une bonne qualité physico-chimique pourraient bien être insuffisants. Nous dirons donc qu’une « eau pure » d’un point de vue physico-chimique est une condition nécessaire, mais non suffisante. Vous allez bientôt comprendre pourquoi.

Je vous propose de faire une petite pause.
Nous verrons par la suite quelles sont les caractéristiques énergétiques d’une eau de qualité pour notre santé, et ce qu’il est possible de faire pour avoir une telle eau chez soi.

En attendant cette suite, quelles sont vos expériences « d’eau », et de son effet sur votre bien-être, … ? Quelles sont les caractéristiques physico-chimiques de l’eau que vous consommez ? Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Si vous avez des questions que vous voudriez voir aborder dans la suite, allez-y, posez les. Je ferai de mon mieux pour y répondre.

Si vous voulez approfondir la « matière », voici quelques liens utiles, sources utilisées pour cet article:

• La bioélecronique selon L.C. Vincent par J.M. Danze
• Eau et santé, quelle eau boire? synthèse grand public par next-up
• L’eau, le miracle oublié par Jacques Collin