Le mal de dos, et la douleur bas du dos, sont devenus particulièrement courants, affectant de plus en plus de personnes parmi nous.
Environ 30% de la population dit avoir souffert de mal de dos sur les 3 derniers mois.
Qui ne connait pas quelqu’un qui a, ou qui a déjà eu mal au dos, tout particulièrement aux lombaires. Peut-être êtes-vous vous-même dans le cas.
Les lombalgies ont un effet sur la personne qui en souffre et son entourage, mais aussi sur la société en général, via les coûts médicaux, l’absentéisme et jours de maladie, …
Les causes peuvent être multiples, d’origine physique comme psychologique. Ceci dit, tout le monde ne semble pas égal face à ces maux au bas du dos.
Pour un même travail, de mêmes efforts, dans les mêmes circonstances, pourquoi certains vont souffrir de cette douleur bas du dos, et d’autres pas?
Serait-ce principalement lié à nos émotions?
Il n’est pas toujours facile d’en connaitre les raisons, et donc de trouver les solutions.
Douleur bas du dos, une étude surprenante
Mais sur le sujet, il y a du neuf grâce à une étude faite aux USA, portant sur près de 26 millions de patients (via l’AAOS – American Academy of Orthopaedic Surgeons). Parmi ces patients, tous ceux souffrant de maux de dos lombaires ont été isolés, et une analyse statistique a été effectuée sur tous ces cas (1,2 millions de personnes, soient environ 4,5% de cette population).
Rassurez-vous, nous n’allons pas faire un cours de statistiques, mais sachez que ces résultats sont statistiquement significatifs.
Cette étude a permis de dégager 4 facteurs de risques principaux pour ces douleurs bas du dos. Certains vont vous sembler logiques, mais d’autres pourraient bien vous surprendre.
Voici donc ces 4 grands facteurs de risque, par ordre décroissant d’importance.
- État dépressif. 19,3% de ces personnes souffraient par ailleurs d’états dépressifs. En outre, une personne dépressive a 5,51 fois plus de « chance » de subir ces douleurs bas du dos qu’une autre personne n’étant pas dépressive.
Impressionnant non? Serait-ce de là qu’est venue l’expression « en avoir plein le dos »? - L’obésité est la deuxième grande cause de lombalgie, avec 16,7% des cas. Cette cause semble de prime abord assez logique, plus le dos doit supporter une charge importante, plus il peut en souffrir.
L’obésité en l’occurrence est définie comme un BMI ou IMC (Body Mass Index ou Indice de Masse Corporelle) > 30. Le BMI se calcule facilement en prenant son poids en kg, divisé par sa taille en mètre au carré. Si vous pesez 80 kg pour 1,8m votre BMI = 80/(1,8*1,8)=24,69
Si votre BMI est > 30, vous avez donc 16,7% de chance de souffrir de douleurs lombaires, ou quasi 6 fois plus que quelqu’un dont le BMI est < 30. - La dépendance au tabac est le troisième facteur à risque de lombalgie, avec 16,5%, soit très proche de l’obésité. Autant l’obésité semblait logique, autant la dépendance à la nicotine est surprenante. Qui l’aurait pronostiqué, d’autant plus que le risque est 4,45 fois plus élevé que pour un non fumeur?
Le problème supplémentaire dans ce cas-ci est qu’un non fumeur pourrait lui-même être affecté s’il est souvent à proximité des fumées émises par un fumeur. - L’abus d’alcool arrive en 4ème position, avec 14,7% des cas répertoriés, et 3,3 fois plus de risques que quelqu’un n’abusant pas de l’alcool. Malheureusement, cette étude ne nous donne pas le critère déterminant à quel niveau on parle d’abus d’alcool.
Si vous comptez bien, cela ne fait encore que 67,2% des cas, ce qui laisse la place à d’autres facteurs si vous ne vous reconnaissez pas dans ces 4 catégories et que vous souffrez malgré tout de douleurs lombaires.
Si vous vous retrouvez dans l’une, voire plusieurs de ces catégories, vous avez des pistes afin de réduire le risque de subir des douleurs bas du dos.
Si vous voulez soulager vos douleurs, tenter de le faire avec des produits naturels, ils seront généralement tout aussi efficaces que les produits chimiques classiques, sans leurs effets secondaires nocifs.
Que pensez-vous de ces facteurs à risque?
Quels sont les facteurs que vous avez pu trouver dans votre cas?
Quelles solutions avez-vous sélectionnées? Quels résultats avez-vous obtenus?
Vos commentaires sont les bienvenus ci-dessous.
PS: Voici le lien vers cette étude américaine.
Crédit photo : « Master isolated image » – FreeDigitalPhotos.net
Hello Jean-Louis,
cette étude sur les douleurs lombaires est étonnant. Les deux premiers critères paraissent explicables. Quant aux deux autres je ne m’y attendais pas.
Cela montre en tout cas que ce qui est toxique pour notre corps ressort par des symptômes qui sont des signaux d’alarmes, aussi déroutants puissent-ils être.
Je doute qu’un médecin pense à un abus d’alcool ou de tabac si on va consulter pour un mal de dos.
Bonne semaine à toi
Nadia
Nadia Articles récents…Cure détox, ce qu’il faut savoir avant de commencer
Hello Nadia,
Effectivement, il y a des risques auxquels on ne s’attend pas spécialement, plutôt surprenant de voir leurs effets sur nos lombaires.
Nous voilà maintenant prévenus.
A notre santé