Revenons un instant au cycle éveil/sommeil lié au rythme circadien et sa notion de lumière/obscurité.
Nous avons vu précédemment qu’il était capital d’être exposé à la lumière solaire dès le début de la journée pour être dans le rythme si je puis dire. Mais aussi que beaucoup d’entre nous avaient du mal à avoir leur quota de cette lumière « solaire » en journée.
Pour corser le tout, nous avons besoin en fin de journée, de lumière douce, chaude pour une transition vers l’obscurité, et le sommeil.
Mais là, par contre, c’est plutôt la situation inverse qui se produit. En effet, nous sommes actifs aussi en soirée avec l’éclairage artificiel, et nos corps reçoivent trop longtemps de cette lumière, bien souvent jusqu’à la dernière minute avant d’aller dormir.
Et pour maximiser cette problématique, nombre de personnes passent leurs soirées à regarder un écran. Or, un écran génère habituellement beaucoup de lumière bleue (par ailleurs souvent dans la gamme nocive pour les yeux) qui va par définition maintenir le cerveau en éveil, et retarder d’autant l’endormissement.
À noter qu’une lecture sous un fort éclairage et/ou avec dominante de lumière bleue aura aussi cet effet, sans parler de lecture sur tablette, …
Ce faisant, vous perturbez donc votre rythme circadien, cycle éveil/sommeil, et votre rythme de sommeil. Ce qui fait que vous voulez aller dormir, une fois votre lampe ou écran éteint. Mais dans ce cas, il est bien probable que vous aurez du mal à trouver rapidement le sommeil que vous aimeriez avoir.
Ce plein de lumière en soirée est une des raisons qui explique pourquoi certaines personnes ont leur pic de mélatonine bien trop tard que pour pouvoir dormir à l’heure voulue pour une nuit d’un sommeil réparateur, sans réveil en cours de nuit.
Y a-t-il une solution me direz-vous ?
Bien sûr, à chaque problème, sa solution.
A bientôt pour en parler
Connaissez-vous quelqu’un qui se plaint de mal dormir, d’avoir du mal à s’endormir, de se réveiller la nuit, … et qui en parallèle regarde un écran la soirée jusque juste avant d’aller dormir ?
Dites-nous si cette personne est consciente que cela peut être une cause de son mauvais sommeil, et le cas échéant, que fait-elle pour améliorer son sommeil ?